Du personnage, on sait peu de choses, si ce n’est qu’il s’agit d’un homme (mâle) et qu’il ne se prénomme Yacouba. Cet homme qui a érigé la discrétion en art de vivre a tissé avec sa communauté un vivre-ensemble qui rime avec un rire-ensemble.
Six lettres qui sont devenus au fil des années, un nom, un label et un gage de bonne humeur sur les réseaux sociaux. Et si son compte Facebook est crédité de près d’un demi-million de personnes, c’est bien parce qu’il tranche avec l’humour potache et carabin qu’on nous a souvent servi. Suivre Gbaney, c’est goûter à un humour intelligent et au plaisir des réflexions justes, aux mots choisis avec clarté et efficacité. Dans la lignée des grands moralistes, il pose un regard subtil sur la société, les rapports homme et femme et sur la vie en général. Maniant avec dextérité l’humour, le calembour, la farce avec un brin de philosophie, il y’a dans ses publications, une finesse d’esprit qui n’échappe à personne. L’humour by GBANEY désangoisse et protège du désespoir, permet de lutter contre le mal de vivre. L’humour de GBANEY conseille, console, oriente, apaise, indexe, titille, taquine, étrille… C’est un humour qui rend plus sage et plus intelligent, comme celui qui permet de s’instruire en s’amusant.
Parfois sérieuses mais toujours drôles, les publications de GBANEY sont pertinentes ou impertinentes, érudites et ironiques, fines et désopilantes, grivoises et tranchantes. Avec Gbaney, on rit ou sourit de bon cœur mais on en garde aussi des enseignants.