À première vue, on penserait à une Aston Martin ou à une Jaguar ou encore à une McLaren et pourtant, il s’agît bien d’une Ferrari. En préférant le raffinement à l’ostentation, les galbes aux nervures et les optiques minimalistes aux prises d’air grossières, la Roma semble avoir puisée sa source d’inspiration outre-manche. Même l’aileron mobile, logé au pied de la lunette arrière, n’impose sa présence qu’à partir de…300km/h. Avec sa calandre dans la teinte de la carrosserie, sa proue en nez de requin, son pavillon à la chute prononcée et ses roues de 20 pouces, l’italienne ensorcelle dès le premier regard.
Un cockpit 3.0
Dans un gabarit (4,66 m) compris entre ceux du coupé-cabriolet portofino et de la GTC4 Lusso, la Roma accueille deux passagers et leurs bagages sur les deux strapontins arrière. Scindé en deux cellules distinctes. L’habitacle fait la part belle au digital. Face au conducteur, une dalle géante (16 pouces) et courbée pour en faciliter la lecture. Face au passager, un écran de 8,8 pouces pour gérer la climatisation, la navigation et le système multimédia. Entre les deux, un troisième écran tactile à partager.
Sous le capot, une bête façon Ferrari
Au contact avec le bouton start, les composants numériques reprennent vie dans un ballet annonciateur d’intenses sensations. Les mains sur le volant, les yeux sur la route, le pilote jouit d’une réponse quasi instantanée de l’accélérateur, de cinq modes de conduite pour affronter la pluie comme le circuit et d’une sonorité plus enivrante que jamais. Au pieds des occupants, point de moteur électrique, mais un V8 selon la tradition, développant 620Ch transmis aux roues arrière par une boîte robotisée à double embrayage et 8 rapports. Résultats :320km/h en pointe, le 0 à 200km/h en 9,3 s et un tarif estimé à 200.000 euros (130 millions de francs CFA hors douane) soit celui d’une McLaren GT (620 Ch)
Maury Legran