Si la consultation passive de vidéos en ligne domine pour l’instant le trafic des données, le lancement en novembre de la plateforme de jeu en streaming Stadia par le géant Google pourrait voir l’émergence d’une nouvelle ère d’accrocs aux compétitions virtuelles.
Avec ce service, le logiciel qu’est le jeu n’est plus hébergé dans une console mais dans les serveurs de la plateforme à laquelle le joueur se connecte au moyen de son terminal (ordinateur, smartphone, tablette). Un tel système suppose une consommation de données bien plus élevée, car il importe sur ce terminal toutes les données (images, sons…) nécessaires au jeu.
Si ce type de service devenait massif, il favoriserait comme la simple vidéo en ligne, une nouvelle explosion du trafic et incidemment ses impacts environnementaux.
Maury Legran