Des défis, Didier Drogba en a relevé tout au long de sa carrière de footballeur. Des écueils, il en a surmonté. Mais il vient de buter devant les conditions d’éligibilité dans la course à la présidence de la fédération ivoirienne de football. Sa candidature avait divisé l’opinion et suscité des débats houleux sur les réseaux sociaux. Les uns estimant que c’est une chance inespérée pour le foot ivoirien et les autres considérant qu’il n’a pas l’expérience requise pour diriger la fédération ivoirienne de football. Des comités de soutien ont même été créé, des pétitions lancées afin que Didier Drogba prenne la tête de la FIF.
Étant entendu que les élections ne se déroulent pas sur les réseaux sociaux, il a fallu que l’ex sociétaire de Chelsea FC retrousse ses manches et saisisse son bâton de pèlerin pour aller quérir et quêter le nombre de parrainages nécessaires pour prendre part à l’élection. Ainsi, Didier Drogba avait multiplié les démarches auprès des présidents de clubs. Il avait obtenu quelques assurances. Mais son inquiétude se trouvait au niveau des groupements d’intérêt dont il lui fallait absolument au moins un parrainage sur les cinq existants.
Ni les arbitres, ni les entraîneurs et ni les anciens footballeurs, ne lui ont accordé leurs parrainages. Didier Drogba espérait donc ardemment obtenir celui de l’association des footballeurs ivoiriens dont il est l’un des vice-présidents. Que nenni ! Ceux-ci ont porté leur choix sur Idriss Diallo. Il ne restait plus que le parrainage des médecins et infirmiers qui ont offert leur parrainage à Sory Diabaté, douchant définitivement les espoirs de l’ancien capitaine des éléphants de briguer la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football. Didier Drogba ne participera donc pas à l’élection de la présidence de la FIF et ne conduira pas la Côte d’Ivoire à la prochaine CAN. La compétition se déroulera entre Idriss Diallo Yacine et Sory Diabaté qui ont tous les deux obtenus le nombre de parrainages nécessaires.