À l‘origine, son usage était réservé aux sportifs. Au fil des ans, ce couvre-chef emprunté au vestiaire du baseball s‘est imposé comme un accessoire incontournable. Qu’on le porte avec des tenues sportswear ou classiques, il permet de se distinguer ou pas.
Sous le soleil sans pardon de nos latitude, il n‘est pas rare de voir vissées sur les têtes des casquettes. Car la casquette de baseball, associée aux loisirs de plein air, est souvent synonyme de décontraction. Parfait pour affronter le vent ou pour se protéger du soleil, cet accessoire autrefois réservé aux sportifs s’est démocratisé.
La « Baseball cap », comme on la nomme aux États-Unis ( son pays d’origine) est souvent ornée d’une broderie représentant l’écusson d’une équipe de sport, comme le célèbre « NY» des New York Yankees ou le logo d’une marque .
Au XIXe siècle, elle est fabriquée en laine, avec une visière en cuir, et exclusivement réservée aux joueurs sur le terrain. Mais, dès le début du XXe siècle, les supporteurs s’en font confectionner aux couleurs de leurs équipes favorites. Ce qui donne naissance à un nouveau marché, et à la création de manufactures spécialisées dans ce domaine.
Jouer le mélange des genres
Née dans les années 1920, l’entreprise New Era est aujourd’hui le leader mondial de l’industrie de la casquette. Cette société revendique une moyenne de 142 produits vendus par minute dans le monde. Dans les années 1980, beaucoup d’artistes de hip-hop comme Tupac ou Dr. Dre commencent à en porter. Dès lors, la Cap s’impose progressivement dans les garde-robes à travers le monde. Allant jusqu’à s’inviter dans les collections des maisons de couture. New Era a ainsi réalisé des modèles pour des griffes comme Saint Laurent ou Yohji Yamamoto.
C‘est dire si la casquette autrefois confinée aux événements sportifs s‘est imposée dans le monde de la mode et de l‘élégance teintée d’un soupçon d’impertinence.