MusiqueSociété

La musique adoucit le confinement.

Artistes chanteurs, musiciens et Disc-Jockey s’emparent des réseaux sociaux, notamment avec des vidéos de concerts à distance.

Certains ont commencé dès les premiers jours du couvre-feu. D’autres l’ont fait un peu plus tard mais l’objectif reste le même, permettre aux internautes de s’égayer par ses moments d’angoisse et d’anxiété généralisée. Assis ou debout, casque aux oreilles, foulard sur la tête et lunettes de soleil barrant ses yeux, Serge Beynaud, artiste chanteur et arrangeur poste de courtes vidéos sur sa page Facebook. Révisant les tubes ivoiriens des années 90 et début 2000, il endosse le rôle de DJ sur ton léger. Alliant ainsi, musique et humour, ses vidéos font un tabac auprès des fans de l’artiste. L’une d’elle a été obtenu plus de 100.000 visionnages.

Si les vidéos de Serge Beynaud sont préenregistrées, celle de Mulukuku Dj, autre nom connu de la musique ivoirienne se font en direct sur sa page Facebook. Dans un style d’animation classique, debout devant sa console, il entraîne les internautes dans un voyage musical des plus palpitants.  Chaque jour, il gratifie les mélomanes de près de deux heures de show.

 Arsenal DJ, son binôme en fait de même avec une constance moins soutenue, mais non sans talent. Pour la fête de pâques, il s’est vêtu de parures akan, pagne « baoulé » autour des hanches, maillot de corps et couvre-chef, il a offert plus d’une heure d’ambiance mêlant savamment musique traditionnelle et urbaine.

Un autre, Philo Dj, animateur radio fait vivre à ses abonnés Facebook, une ambiance de night-club. Sa spécialité à lui, ce sont les musiques retro. Une randonnée musicale à travers le temps pour le grand bonheur des nostalgiques des années 80, 90 et 2000.

 Un peu, plus loin de la Côte d’Ivoire, Koffi Olomide, a lui fait un titre au nom évocateur « mal dominant » ou encore « Coronavirus assassin ».  Dans une rumba délicieuse, l’une des plus belles voix d’Afrique lance un cri de colère contre, ce virus qui a mis le monde en mode stop.

Maury Legran

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page